LONG AVIS
Etant donné
l'engouement que The book of Ivy a suscité, je m'attendais à
beaucoup. Le résumé nous vend du rêve :"À la fois
histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie
cruelle" mais il n'en est rien.
C'est pourquoi pas d'avis express pour cette diptyque car ce fut une déception et je vous en donne les raisons dans cet article.
L'univers est pauvre et manque de détails, ainsi que d'originalité. J'avais l'impression que l'histoire se déroulait aujourd'hui en 2018. Rien n'a changé si ce n'est que tout a été détruit et que les hommes se retrouvent à vivre avec ce que la nature leur offre bien que la ville d'Ivy (qu'on ne peut nommer société ce à quoi justement je m'attendais) a réussi à conserver quelques technologies.
L'univers est pauvre et manque de détails, ainsi que d'originalité. J'avais l'impression que l'histoire se déroulait aujourd'hui en 2018. Rien n'a changé si ce n'est que tout a été détruit et que les hommes se retrouvent à vivre avec ce que la nature leur offre bien que la ville d'Ivy (qu'on ne peut nommer société ce à quoi justement je m'attendais) a réussi à conserver quelques technologies.
Le scénario est
prévisible du début à la fin, laissant peu de place au mystère.
Le récit comporte peu d'actions dans le tome 1 notamment, cela
s'améliore un peu dans le suivant. L'intrigue est centrée sur les
personnages et la romance entre Ivy et Bishop qui n'est pas du tout
crédible. Ils passent de distants à proches en un clin d'oeil même
si cela vient vers la fin du premier tome. Et tout cela en moins
de trois mois !
J'imaginais
davantage de rivalités entre eux, je pensais d'ailleurs que cela
concernerait les deux clans, or ce désir de rébellion vient
seulement de la famille d'Ivy. « Née pour trahir et faite pour
tuée » promet une grande détermination et hardiesse chez elle
que je n'ai pas retrouvé.
Les personnages sont
fades et ça se ressent considérablement dans le livre puisque le
reste est plat et manque de profondeur. Je ne m'y suis pas du tout
attachée. Ivy est insupportable et sans cesse contradictoire dans
ses gestes et ses pensées. Bishop est quant à lui bien trop lisse.
Tous les personnages sont extrêmes dans leurs clichés et perdent de
leur réalisme. C'est tout noir ou tout blanc, il n'y a pas
d'entre-d'eux.
J'ai noté quelques
incohérences. Ivy se dit préparer à tuer son mari depuis son
enfance alors qu'il était prévu que Callie soit à sa place. Et
préparer à quoi ? Au final il n'y a eu ni entraînement
physique, ni essais à la manipulation psychologique, ni de manœuvres
extérieures. Elle nous sort parfois des comparaisons entre l'avant
et l'après guerre comme si elle avait connu les deux… alors
qu'elle est sensée être incapable de juger ce qui est meilleur.
Dans The book of Ivy
je me figurais un monde bien plus différent, une société mieux
ficelée et plus cruelle dans son système. Sans compter que la fin
est trop facile et m'a tirée peu d'émotions.
C'est vrai que la fin est simple mais J'ai beaucoup aimé cette duologie !
RépondreSupprimerPour te dire, je ne me souviens même plus de la fin !
SupprimerTant mieux si tu as apprécié :)